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Le 4, rue Longchamp

5mn

Cet immeuble est antérieur au plan régulateur de 1854, qui organise le quadrillage des voiries de ce nouveau secteur. Comme certains de ses voisins, il déroge donc au nouveau règlement obligeant les constructions en bordure de rue. Il est en effet implanté perpendiculairement à l’ancien chemin, dans une orientation plein sud, et ouvre sur un grand jardin, en partie amputé par l’édification d’une rangée de boutiques lorsque la rue devient commerçante. 


4, rue Longchamp
4, rue Longchamp 06100 Nice
Eglise orthodoxe Saint-Nicolas et Sainte-Alexandra

5mn

Première église paroissiale russe construite en Europe occidentale (1859), ses plans sont l’œuvre de l’architecte de la cour impériale Koudinoff. En raison des directives de l’État sarde imposant discrétion aux églises autres que catholiques, elle ne possède pas de clocher et le lieu de culte, situé à l’étage, est rendu non visible depuis la porte d’entrée.

C’est dans cette église qu’eurent lieu les funérailles du grand-duc Nicolas Alexandrovitch, fils aîné de l’empereur de Russie Alexandre II et mort à Nice. 


Eglise orthodoxe Saint-Nicolas et Sainte-Alexandra
6, rue Longchamp 06100 Nice
immeuble Garacci-Bensa

5mn

C’est sans doute en 1897, à l’issue de la surélévation de l’immeuble déjà existant, que ce décor en sgraffite (de l’italien graffiare, rayer) est réalisé. Aujourd’hui, seule la façade principale le conserve. Cette technique difficile à réaliser remonterait à la période de la Renaissance italienne. Une première couche d’enduit est recouverte d’une seconde couche à la tonalité plus contrastée. Le motif que l’on souhaite réaliser est constitué par la couche de fond que l’on fait apparaître en grattant la couche supérieure. Le motif prend ainsi une réelle profondeur avec ces incisions. Le temps de la réalisation du décor correspond au temps, rapide, de séchage des couches superposées. À Nice, ce décor est exceptionnel par son ampleur, sa qualité, sa thématique savante où se côtoient personnages de la mythologie antique, animaux fantastiques et putti ailés. Cette technique est, en raison de son prix élevé, généralement limitée à des frises.


Immeuble Garacci-Bensa
9, rue Longchamp 06000 Nice
Villa Sabatier

5mn

Cet immeuble est édifié entre 1858 et 1865 par l’architecte Victor Sabatier pour son propre compte. L’architecte, ayant étudié aux Beaux-Arts de Paris, élève une façade de style Louis XIII avec un parement imitant brique et pierre. Mais, pour les volumes, la référence est une villa « à l’italienne » avec loggias, galeries et terrasses révélant l’importance des vues et espaces extérieurs au sein d’une ville de villégiature.  


Villa Sabatier
11, rue Longchamp 06100 Nice
Ancien hôtel Atlantic (actuel hôtel Exedra)

5mn

L’hôtel Atlantic et du Rhin, élevé en 1913 par Charles Dalmas, adopte une symétrie et une ornementation néo-classique. La verticalité des travées des baies et des pilastres les séparant est amortie par le balcon ceinturant le dernier étage, surmonté d’un comble haut en ardoise. « La nuit américaine », film de François Truffaut, s’y déroule en partie. 


Ancien hôtel Atlantic (actuel hôtel Exedra)
10, boulevard Victor Hugo 06100 Nice
Immeuble Donadei

5mn

Ce type d’édifice, élevé par l’architecte Charles Dalmas, est exemplaire de nombreux immeubles niçois. Occupant la totalité d’un grand îlot, il cherche à marquer le paysage. Il couronne ses rotondes d’angle de quatre dômes en ardoise, calqués sur les immeubles parisiens comme sa toiture avec brisis recouverts de zinc. L’utilisation de la pierre de taille et les lucarnes de toit très visibles participent de cette imitation du modèle. 


Immeuble Donadei
19, boulevard Victor-Hugo 06100 Nice
Palais L’Escurial

5mn

Comportant à son inauguration en 1933 un luxueux cinéma de 1600 places, l’immeuble est terminé par une tour-lanterne dont l’éclairage nocturne servait d’enseigne. L’architecte Léonard Varthaliti multiplie en façade les effets de parement. Il habille ainsi le rez-de-chaussée et l’entresol de plaques de travertin et les poteaux délimitant l’entrée du cinéma sont en Duraluminium, métal utilisé alors dans le domaine de l’aviation. Les autres étages reçoivent un mélange de ciment et de poudre de marbre imitant le travertin. 


Palais L’Escurial
27, rue Alphonse Karr 06100 nice
Immeubles en série

5mn

Le jardin du Grand hôtel continental est en partie loti à compter de 1930. S’y ouvrent alors deux rues dont les immeubles présentent une unité de style. Ils sont représentatifs de nombreux immeubles niçois de cette époque avec leurs façades faisant coexister pierre taillée rustiquement et béton coloré. Les architectes de cet ensemble (Honoré Aubert, Gaston Messiah et Louis Milon de Peillon) cherchent, grâce à ce procédé de ciment teinté dans la masse, à retrouver la spécificité des immeubles traditionnels niçois aux enduits de chaux très colorés. 


Immeubles en série des rues Rossini, Déroulède et Alphonse Karr
41 rue Paul Déroulède 06100 Nice
Villas Abbo et Baudrand

5mn

Ces deux villas, bien que construites en 1880 par des propriétaires différents, cherchent toutefois une unité par leur volume, leur retrait jardiné et la cour commune ouvrant sur le centre de l’îlot, lui-même végétalisé. 


Villas Abbo et Baudrand
24, boulevard Victor-Hugo 06100 Nice
Ancienne église américaine épiscopalienne du Saint-Esprit (actuel Temple de l’Eglise réformée de France)

5mn

Centre de la vie sociale des hivernants originaires d’Amérique, ce lieu de culte est construit à compter de 1887, sur les plans de W. G. Haberson. L’église et son presbytère recherchent un effet de pittoresque en bordure d’une des artères les plus prestigieuses, larges et arborées de la ville. La présence de cette église prouve la provenance extra-européenne de bien des villégiateurs dès la fin du XIXe siècle


Ancienne église américaine épiscopalienne du Saint-Esprit
21, boulevard Victor-Hugo 06100 Nice
Eglise anglicane Holy Trinity

5mn

Dès 1820, un lieu de culte anglican existe à cet emplacement. L’église actuelle est édifiée de 1859 à 1862 par l’architecte britannique Thomas Smith. De style néo-gothique tout comme le presbytère attenant, elle adopte la technique innovante de la Pulhamite, mise au point par O. Pulham qui a suivi le chantier. Cette sorte de ciment permet ainsi de donner l’aspect et la dureté d’une pierre au décor sculpté.


Eglise anglicane Holy Trinity
11, rue de la Buffa 06100 Nice
Palais Marie-Christine

5mn

Un édifice rectangulaire est présent, dès le début du XIXe siècle, à cet emplacement, le long de la route Gênes-Paris. De maison rurale, le bâtiment devient, au cours de ce siècle, maison de location pour hivernants. Un jardin aux parterres réguliers remplace alors, au nord, les plantations d'orangers. L’édifice est surélevé et reçoit deux avant-corps en hémicycle à la fin du XIXe siècle. Son entrée est monumentalisée par un porche surmonté de statues-lanternes en fonte.


Palais Marie-Christine
20, rue de France 06100 Nice
Villas en série

5mn

Dans ce nouveau quartier développé par les Britanniques de l’autre côté du fleuve Paillon, nommé Newborough, ces six villas jumelles rappellent les maisons mitoyennes anglaises. Construites en 1894, œuvres de l’architecte Aaron Messiah, ces demeures étaient destinées à la location pour des invalides anglicans. 


Villas en série
18, rue du Congrès 06100 Nice
Palais Marie et Maréchal-Joffre

1mn

Cet immeuble de 1930 déploie une qualité du décor sculpté et des ferronneries, sur un fond de ciment aux tonalité sourdes. L’architecte Georges Dikansky réinterprète dans un style art déco les marqueurs des villas balnéaires, notamment les tours-belvédères et les pergolas sommitales, désormais en béton. 


Palais Marie et Maréchal-Joffre
20, rue du Congrès 06100 Nice
Palais Gounod

5mn

Pour cette construction, l’architecte Charles-Joseph Bellon multiplie balconnets et balcons. Cet édifice est précurseur des immeubles qui, à compter de 1930, seront ceinturés de longs balcons filants. À l’origine, un dôme sur base rectangulaire terminait l’angle de cet immeuble de 1905.


Palais Gounod
24, rue Rossini 06100 Nice
Immeuble 15, rue Gounod

5mn

L’architecte parisien Emmanuel Brun est l’un des rares à avoir offert à la ville de Nice des références art nouveau, où la courbe inspirée du végétal est privilégiée. Dans cet immeuble terminé en 1900, il intègre sur l’angle des touches colorées au moyen d’un motif de chardon en céramique. Une ornementation peinte de couleurs vives prenait place à l’origine entre les fenêtres du dernier étage. Le visiteur est accueilli par un paon au-dessus de l’entrée. 


15 rue Gounod
15 rue Gounod 06100 Nice
Ancien hôtel des Palmiers

5mn

Les hôtels de voyageurs se différenciaient souvent des immeubles de rapport par l’importance accordée au jardin d’agrément et à l’orientation plein sud. C’est le cas pour cet hôtel ouvert en 1880, œuvre de l’architecte Bernardin Maraini. Il ne suit pas l’alignement du boulevard car il a été édifié à partir d’un bâtiment antérieur à la création du boulevard et orienté parfaitement plein sud afin de bénéficier du meilleur ensoleillement. 


Ancien hôtel des Palmiers
44, boulevard Victor-Hugo 06100 Nice
Immeuble 41 Bd Victor Hugo

5mn

Les immeubles construits lors du percement du boulevard ont souvent disparu, ayant connu agrandissements, modernisation du décor ou démolition afin d’être remplacés par des bâtiments aux gabarits plus importants. Cet immeuble de 1881, des architectes Paul Martin et Stéphane Goiran, demeure identique à la demande de permis de construire avec ses deux étages, sa porte à vantaux vitrés et sa marquise. L'écrivain Guy de Maupassant y réside en avril 1891.


41 bd Victor-Hugo
41 bd Victor-Hugo 06100 Nice
Palais Meyerbeer

5mn

Edifié en 1907 par l’architecte Adrien Rey, il présente un rare parement de briques. L’immeuble est représentatif de la démesure décorative appliquée aux façades, afin d’attirer la clientèle en recherche d’appartements à la location. La balustrade implantée sur le trottoir sépare l’espace public de la cour privée. 


Palais Meyerbeer
45, boulevard Victor Hugo 06100 Nice
Villa Rob Roy ou Rosalia

5mn

Cette villa de 1903, de l’architecte Emmanuel Brun, offre les caractéristiques de l’art nouveau. L’ornementation végétale, avec sa luxuriance et ses enroulements, se répand sur les façades. Des scarabées, papillons et chauves-souris se promènent sur la façade, pour ces dernières peut-être un clin d’œil à un animal emblématique de la culture niçoise (ratapignata). 


Villa Rob Roy ou Rosalia
8, rue Berlioz 06100 Nice
Immeuble Les mimosas

5mn

Dans cet immeuble achevé en 1938, René Livieri traite l’angle en redents arrondis avec amorce d’une tourelle au sommet. Il s’agit d’une modernisation du thème de la rotonde d’angle avec dôme, très présente dans les nouveaux quartiers depuis le début du XXe siècle. 


Immeuble Les mimosas
53, boulevard Victor-Hugo 06100 Nice
Villas Asphodèle et Belle époque

5mn

Ces deux villas, édifiées vers 1910, sont représentatives de maisons de ville, construites sur des parcelles n’autorisant pas le développement de grands jardins. Si la villa Belle époque relève de l’hôtel particulier parisien avec décor en stuc et jardin d’hiver sur le toit, la villa Asphodèle développe une tendance italianisante de l’architecture balnéaire avec frise peinte protégée par un toit débordant.


Villas Asphodèle et Belle époque
18, rue Cronstadt 06100 Nice
Palais du Square

5mn

L’immeuble de l’architecte Joseph Mars reçut une médaille au concours municipal d’architecture de 1903. Afin que les appartements bénéficient d’une visibilité et d’un ensoleillement optimal, il aligne côté jardin des oriels arrondis (appelés aussi bow-window) largement vitrés. 


Palais du Square
54, boulevard Victor-Hugo 06100 Nice
Immeuble La résidence

5mn

L’architecte René Livieri crée, à compter de 1939, un grand ensemble dont il rompt la monotonie au moyen d’une cour arborée ouverte sur le boulevard. Ce procédé de l’« immeuble-square », caractéristique des immeubles niçois des années 1930, évite ainsi la présence des cours au centre d’îlots, souvent sombres. 


Immeuble La résidence
71, boulevard Victor-Hugo 06100 Nice
Jardin Alsace-Lorraine

7mn

Prévu dans le plan d’aménagement du secteur au XIXe siècle, le jardin est inauguré en 1887 et prend le nom du roi de Wurtemberg, villégiateur assidu. Il est complanté d’essences exotiques pour éblouir les visiteurs. Admirer le paysage et la végétation odoriférante et colorée constitue l’occupation préférée des premiers hivernants. Afin d’être attractive, la ville crée dans les quartiers en construction des espaces verts sous la forme de parcs publics ou de bande de jardins le long des rues.


Jardin Alsace-Lorraine
Jardin Alsace-Lorraine 06100 Nice
Immeuble La Pergola

5mn

Le peintre à l’origine de ce décor remarquable, réalisé vers 1920, demeure inconnu. Les façades juxtaposent décor peint de fleurs grimpant sur une pergola, mosaïque en encadrement de la porte d’entrée et soubassement avec aplats de béton coloré gris, séparés par des joints creux bleus. Exceptée la mosaïque, tout le décor avait disparu sous un badigeon uni. Il a fait récemment l’objet d’une heureuse et fortuite redécouverte.


Immeuble La Pergola
36, rue Verdi 06100 Nice
Immeuble Le Sémiramis

5mn

En 1927, l’architecte Georges Dikansky édifie un immeuble aux profils et ornementation art déco, avec notamment les arcs à angles chanfreinés du rez-de-chaussée et la pergola sommitale. Les grands aplats en mosaïques sont l’œuvre du célèbre établissement Gentil, Bourdet et cie. 


Immeuble Le Sémiramis
40, rue Verdi 06100 Nice
Immeuble La rotonde

5mn

De style art déco, cet immeuble de l’architecte Georges Dikansky, daté de 1929, adopte une rotonde d’angle surdimensionnée, donnant du mouvement à l’ensemble. Les larges travées des baies élèvent le regard jusqu’à la frise en mosaïque sommitale qui intègre des tesselles dorées. 


Immeuble La rotonde
41, boulevard Gambetta 06100 Nice
Palais Fomitcheff ou Étoile du nord

5mn

Cet immeuble prend l’apparence d’une grande villa, recherchant un effet monumental par deux hautes toitures d’ardoise en pavillon et crêtes en zinc. Le versant de toiture couvrant la façade principale est dissimulé par une balustrade, autre marqueur de l’immeuble de qualité. Achevé en 1913, il est l’œuvre de l’architecte Charles Dalmas. L’écrivain Gaston Leroux y vécu de 1919 à sa mort en 1927.


Palais Fomitcheff ou Étoile du nord
3 place Franklin 06100 Nice
Immeuble Villa Faidherbe

5mn

Cet édifice de 1898, de l’architecte Emmanuel Brun, fait la part belle à la céramique décorative : frises d’iris, cabochons, garde-corps au motif de chardon… Ce décor de carreaux de céramique est à la mode dans l’architecture balnéaire, pour son caractère coloré et sa bonne résistance aux embruns, à la pluie et aux rayons solaires. Si des faïenceries existent à l’époque sur la Côte d’Azur (Massier à Vallauris, Saïssi à Menton) et dans la région marseillaise, les motifs de cet immeuble ont été identifiés comme provenant de la célèbre manufacture parisienne Muller.


Immeuble Villa Faidherbe
4, avenue Depoilly 06100 Nice