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Gaston Leroux

2mn

Gaston Leroux est un romancier et journaliste français, né le 6 mai 1868 à Paris et mort le 15 avril 1927 à Nice.Il est surtout connu pour ses romans policiers empreints de fantastique comme Rouletabille, Le Mystère de la chambre jaune, Le Parfum de la dame en noir, Le Fantome de l'Opéra. D'abord avocat de 1890 à 1893, il écrit des comptes rendus de procès pour le journal L'Écho de Paris, pour arrondir ses fins de mois. Il devient ensuite chroniqueur judiciaire du quotidien Le Matin.

À partir de 1901, Leroux est grand reporter et effectue de nombreux voyages en France et à l'étranger. 

Dès 1909, il emménage à Nice au mont Boron, puis à Cimiez, enfin boulevard Gambetta au palais Étoile du Nord.

Nombre de ses oeuvres y sont écrites, ainsi qu'un roman qui se passe dans le vieux Nice, Hardigras. En 1918, Leroux fonde à Nice la Société des Cinéromans avec Arthur Bernède et René Navarre, l'interprète du Fantomas de Louis Feuillade. Gaston Leroux a été par ailleurs un adversaire résolu de la peine de mort, contre laquelle il a milité à travers sa pièce La Maison des juges.

 


Gaston Leroux
Clément Roassal

2mn

Clément Roassal est un notable et homme politique niçois, né à Nice le 10 avril 1781 et mort le 16 mars 1850. Riche propriétaire foncier, il est conseiller communal en 1840, administrateur du Théâtre du Nice, de l'hôpital Saint–Roch et vice président du Cercle philharmonique.

Ami du naturaliste Risso et de l'écrivain Rancher, il figure dans son œuvre, la Nemaïda , comme peintre amateur. Une occupation qui lui a permis de passer à la postérité. Outre des peintures à l'huile dans lesquelles il représente des scènes de festins, comme ceux de Saint–Roch et des Cougourdons (musée Masséna), Roassal est l'auteur d'aquarelles représentant les sites pittoresques de Nice et ses environs.En 1831 ou 1832, il en réunit un florilège de 61 unités dans un album précédé d'un « Essai sur Nice » offert à sa fille unique Émilie (1811–1846) et acquit par la ville de Nice en 1995 (musée Masséna). Émilie a été l'épouse du général Nicolas Thiole qui fit construire vers 1850 une villa en bordure du chemin de Gairaut (actuelle avenue Malausséna).

Acquise par la municipalité, elle a abrité le Conservatoire de Musique et l'École municipale de Dessin (1924) avant d'être détruite et remplacée par un immeuble. Non loin, se trouve la rue Clément-Roassal.

Photo : Vue d'une ruine de Cimiez à Nice et Vue d'un moulin du vallon de Magnan à Nice

 


Clément Roassal
Felix de Constantin de Châteauneuf

2mn

Vieille famille originaire de Volpiano, près de Turin, et attestée à Nice dès le XV e siècle, les Constantin se sont illustrés dans la carrière des armes.Félix de Constantin, né à Nice en 1758, entre dans la flotte royale sarde en 1774 comme garde marine. Il se distingue par sa valeur notamment contre les navires révolutionnaires français en 1792. Sous la Restauration, il est décoré de la grande croix de l'Ordre des saints Maurice et Lazare et de la cravate de commandeur de l'Ordre militaire de Savoie. Enfin, le roi de Sardaigne, Charles-Félix, lui accorde le titre transmissible de marquis en 1826. Félix de Constantin achève sa carrière au grade de vice-amiral en 1830 et de général en 1836. Il décède à Nice le 2 janvier 1843.

Photo : jolouvet.free.fr


Felix de Constantin de Châteauneuf
Ménica Rondelly

2mn

Dominique, « Menica » en niçois, Rondelly est un chansonnier et écrivain populaire niçois, né le 6 janvier 1854 et mort le 26 juin 1935 à Nice.

Employé à la bibliothèque municipale de Nice, puis au musée Barla, Rondelly a écrit des centaines de textes et chansons en langue niçoise, dont la plus connue : l'hymne Nissa la Bella , créé le 14 juillet 1903. Gaies et enjouées ces chansons sont réunies en plusieurs volumes, comme Li Cansoun de Tanta Giana .

Afin de mieux défendre les traditions niçoises, il fonde en 1900 La Ratapignata, hebdomadaire satirique, humoristique et littéraire et, en 1911, le Comité des traditions niçoises.

Rondelly est à l'origine du renouveau de fêtes comme les Mais, le Presepi, le festin des Reproches. Grâce à son action, un monument honorant l'héroïne niçoise Catherine Ségurane est érigé en 1823, rue Sincaïre.

En 1870, il rejoint les Légions garibaldiennes et participe à la bataille de Dijon, à l'issue de laquelle Garibaldi le nomme caporal.\

Ardent et sincère, Menica Rondelly fut, ce que l'on appelle de nos jours, un militant de l'identité niçoise et un défenseur de la langue d'oc.

Photo : www.paisnissart.com


Menica Rondelly
Georges Lautner

2mn

Georges Lautner est un réalisateur et scénariste français, né le 24 janvier 1926 à Nice et mort le 22 novembre 2013 à Paris.

Lautner est surtout connu pour avoir mis en images les plus fameuses répliques de Michel Audiard ; leur collaboration la plus célèbre restant Les Tontons flingueurs. Il est un des principaux réalisateurs de comédies en France d'après-guerre avec Gérard Oury.

Des films comme Le Professionnel en 1981 ou La Maison assassinée en 1988 ont connu un très grand succès public.

Georges Lautner est le fils de Léopold Lautner, joaillier et aviateur et de la comédienne Marie-Louise Vittore (qui apparaît sous le nom de Renée Saint-Cyr dans onze des films de son fils). Son expérience acquise au Service Cinématographique des Armées, pendant son service militaire, lui permet de devenir en 1949 le second assistant-réalisateur de Sacha Guitry dans Le Trésor de Cantenac .

En 1958, sa première réalisation, La Môme aux boutons, tournée en un mois avec des acteurs de boulevard est un échec commercial. Le cinéaste se voit ensuite confier par Juven la direction de Marche ou crève . Cette adaptation d'un roman de Jack Murray, Lautner la considère comme sa première vraie réalisation.

Mais c'est en 1961 qu'il se fait connaître du grand public avec Le Monocle noir . Adapté d'un roman du Colonel Rémy, le film est un succès commercial et aura deux suites. En 1962, Lautner tourne Le Septième Juré, drame psychologique avec Bernard Blier. Recommandé par Bernard Blier et Michel Audiard à Alain Poiré, patron de Gaumont International, sa carrière prend un nouvel essor. En 1963, Poiré lui offre la réalisation des Tontons flingueurs. Avec Lino Ventura, Bernard Blier, Jean Lefebvre, et Francis Blanche dans la distribution et Michel Audiard aux dialogues. Le film, sommet de la parodie de film policier, est un immense succès et devient un grand classique du cinéma français.

Les années 1970 sont prolifiques pour Lautner, qui connaît succès sur succès avec Il était une fois un flic, Quelques messieurs trop tranquilles, La Valise, Les Seins de glace, On aura tout vu et Mort d'un pourri. Il tourne avec des acteurs confirmés comme Jean-Pierre Marielle, Alain Delon et Pierre Richard et des acteurs alors débutants, comme Gérard Lanvin et Miou-Miou.

Sa collaboration avec l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français, Jean-Paul Belmondo permet à Lautner de réaliser de nouveaux grands succès dans la décennie 1980 : Flic ou Voyou, Le Guignolo, Le Professionnel, Joyeuses Pâques .

Beaucoup plus apprécié par le public et les acteurs que par la critique, Georges Lautner fait partie des « monstres sacrés » du cinéma français. Il a choisi de reposer à Nice, dans cette région où il est né ; il y avait une maison de campagne où il adorait recevoir ses amis et partager de bons moments.

Photo (Affiche secondaire du film, montrant les mots d'argot utilisés et leur signification.) : Par Tangopaso — Photographie personnelle, CC BY-SA 3.0, Voir plus


Georges Lautner
Benoît Bunico

1mn

Filippo Benedetto Bunico est un avocat et homme politique niçois, né en 1801 et mort en 1863.

Colonel de la Garde nationale et membre des Carbonari, Bunico est un ardent défenseur des intérêts de sa ville natale. Il est élu en 1848 député au Parlement du royaume de Sardaigne, siégeant à Turin. Il en devient le vice-président en 1851. La même année, il est élu conseiller municipal de Nice. Il fait partie des protestataires contre la suppression des franchises du port de Nice voulues par Turin. Il démissionne de son mandat de député en 1853.

Hostile à l'annexion du comté de Nice à la France, il fait partie de la junte du conseil municipal qui s'active à empêcher cette évolution politique. En 1860, il refuse de prêter serment à Napoléon III.

Une rue du vieux Nice, englobant l'ancienne rue de la juiverie, porte son nom français « rue Benoît-Bunico », parce qu'il défendit à Turin en 1848 le projet faisant des Juifs des citoyens à part entière du royaume de Sardaigne, annulant ainsi l'obligation qui leur était faite de résider dans le ghetto.

Photo : Patrice Semeria — Kodak DX 4330, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1936255


Benoît Bunico
Rosa GARIBALDI

2mn

Née à Loano en 1775 et morte à Nice le 19 mars 1852, elle est la mère de Giuseppe Garibaldi.

Elle épouse en 1794 un officier de la marine marchande, Domenico Garibaldi, originaire de Chiavari (1766-1841) et lui donne six enfants, dont Teresa, morte à trois ans dans l'incendie de la maison au port qui repose à côté de sa mère, et Giuseppe Garibaldi.

Ce dernier né à Nice le 4 juillet 1807 à Nice et mort à Caprera le 2 juin 1882, est le fameux « héros des deux mondes », l'un des « pères de la patrie » italienne, et toujours resté fidèle à Nice, où il est revenu plusieurs fois. La maison familiale, « Gustavin », située au fond du port, a été détruite vers 1877 afin d'agrandir le bassin Lympia, de même que vers 1900, la maison des portiques, « Abudharam » au quai Lunel, où la famille a logé ensuite de 1814 à 1852. Les Garibaldiens, notamment les Alpini italiens, viennent régulièrement se recueillir, les 4 juillet, sur la tombe familiale.


Rosa GARIBALDI
Joseph-Rosalinde RANCHER

2mn

Joseph-Rosalinde Rancher est l'un des plus grands poètes niçois, né le 20 juillet 1785 à Nice et mort le 11 juillet 1843.

Il commence sa carrière dans l'administration, comme employé à l'hôpital militaire d'Alexandrie au Piémont. À la chute de l'Empire, Rancher est embauché dans une maison de commerce de Livourne, puis il rentre à Nice. Là, de 1818 à 1821, il travaille dans une étude d'avocat. Ensuite admis comme écrivain juré au Magistrat suprême du Consulat de Commerce et de Mer, il en devient sous-secrétaire en 1835, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort.

Féru de culture classique, ardent défenseur de sa langue natale, Rancher compose des poèmes et des chansons en niçois. Afin d'en démontrer la vitalité et la richesse, il publie en 1823, La Nemaida , parodie de poésie épique en sept chants à partir du Lutrin de Boileau. Puis, en 1830, il édite La Mouostra Raubada , compose en 1832 Lou Fablié nissart qui n'est imprimé qu'en 1954.

Principal écrivain niçois du XIXème siècle, Rancher est le précurseur de la renaissance littéraire niçoise ainsi que du mouvement félibrige dont Frédéric Mistral a souligné toute l'importance.

Photo : Portrait de Joseph-Rosalinde Rancher. Nice-musee-Massena


Joseph-Rosalinde RANCHER
César ROSSETTI

2mn

La place et la rue Rossetti dans la Vieille Ville rendent hommage à une ou plusieurs familles niçoises qui ont fait de nombreux legs à la ville de Nice.

L'un de ces bienfaiteurs, César Rossetti, est avocat. Au XIXème siècle, il lègue tous ses biens à l'hôpital Saint-Roch qui se trouve jusqu'en 1859 sur l'emplacement actuel de l'hôtel de Ville.

Il décède en 1875.
Photo "place Rossetti" : Office de Tourisme Métropolitain Nice Côte d'Azur


César ROSSETTI
Honoré SAUVAN

2mn

Honoré Sauvan a été un homme politique important de la vie niçoise et maire de Nice où il est né le 7 novembre 1860 et mort le 12 janvier 1922.

Fils d'un conseiller municipal, il fait ses études au lycée de Nice, puis devient directeur de la Caisse d'Epargne de Nice et censeur de la Banque de France.

Membre de la liste qui bat le maire en place, Alfred Borriglione, en mai 1886, il est élu conseiller municipal jusqu'en 1896, lorsqu'il bat Alziary de Malausséna pour la mairie de Nice. Il est réélu sans interruption jusqu'au 5 mai 1912 où il est battu par le général Goiran. Il retrouve son fauteuil en 1919 mais il meurt en 1922 avant la fin de son mandat.

Sauvan est aussi élu conseiller général du canton de Levens en 1897, puis sénateur au sein de l'Union républicaine de 1903 à 1922. Son influence et sa popularité sont grandes, notamment dans la Vieille Ville, mais il a aussi des ennemis acharnés qui contestent sa gestion. Sauvan contribue à l'essor du tourisme, au développement de nouveaux quartiers, à la modernisation des équipements collectifs (réseaux d'égouts, usine d'ozonisation de l'eau, adoption des tramways électriques, travaux portuaires).


Honoré SAUVAN
François GROSSO

2mn

François Grosso, a été un important notable et donateur niçois, né le 22 mars 1847 et mort le 25 juin 1939.

Son activité professionnelle l'amène à être armateur, directeur de la Caisse d'Épargne de Nice et président du Tribunal de Commerce de Nice. Désireux d'améliorer les infrastructures et équipements collectifs de la ville, il crée le Syndicat des Propriétaires. Attaché aux traditions locales, il est aussi l'un des notables fondateurs de l'Acadèmia Nissarda.

Grands philanthropes, François et son épouse qui ont perdu leurs enfants, créent l'œuvre charitable La mère et l'enfant, se dévouent en faveur des déshérités. Ils lèguent tous leurs biens et immeubles à la ville de Nice qui leur consacre un superbe monument en marbre au cimetière du Château et un buste de François Grosso dans le square du Colonel Bouvier, à l'angle de la rue de France où débouche l'avenue qui lui est aussi dédiée.

photo : artplastoc.blogspot.com


François GROSSO
Constantin BERGONDI

2mn

Constantin Bergondi est un homme politique, né à Valdeblore le 14 décembre 1819 et mort à Nice le 6 mai 1874.

Après des études de droit à Turin, il devient avocat au barreau Nice. Conseiller provincial avant 1860, il est ensuite élu conseiller général de Saint-Sauveur de 1861 à 1864, puis de 1868 à 1874. Élu député en février 1871 aux élections législatives dans les Alpes-Maritimes avec 47% des voix, il siège au centre gauche de l\'Assemblée.

L'annonce de son suicide en mai 1874 cause une grande surprise, tant l'homme était discret. La presse met en avant des problèmes familiaux, mais il se pourrait que ce soit à la suite du discours séparatiste tenu par son collègue de liste Louis Piccon, le 22 avril 1874, prônant l'appartenance de Nice à l'Italie, que Bergondi ait mis fin à ses jours. Les tensions dans l'opinion publique sont alors exacerbées et les pressions politiques poussent Piccon à la démission. Après avoir procédé à ses funérailles en grande pompe, la ville de Nice pourvoit à l'éducation de ses sept enfants.


Constantin BERGONDI
Alexandre HERZEN

2mn

Alexandre Ivanovitch Herzen est un philosophe, écrivain et essayiste politique russe, né en 1812 à Moscou et mort en 1870 à Paris. Il est considéré comme le père du socialisme russe en ayant suscité le climat politique qui a mené à l'émancipation des serfs en 1861.

De caractère impétueux, il reçoit une éducation aristocratique tout en développant une sensibilité précoce aux idées révolutionnaires. À cause de ses actions et écrits, il est déporté comme agitateur de 1834 à 1839.

En 1847, Herzen quitte la Russie et s'installe à Paris où il collabore avec le philosophe anarchiste Proudhon. Il s'active auprès des révolutionnaires dans toute l'Europe pour combattre le régime tsariste. Ses articles ont un grand impact en Russie, malgré la censure tsariste.

Herzen est à Nice en 1850, lorsque le navire où se trouvent sa mère et son fils fait naufrage. Ils sont enterrés au cimetière du Château. Puis c'est au tour de sa compagne, Nathalie, en 1852, des jumeaux qu'il a de sa deuxième femme en 1865. Tant de proches sont inhumés à cet endroit, dans cette ville qu'il aime malgré tout, que Herzen décide par testament d'y reposer.

Les autorités russes ont multiplié en vain depuis 1917 les demandes de transfert de la dépouille.


Alexandre HERZEN
Nice
Marguerite MATISSE

2mn

Fille du peintre Henri Matisse et de l'un de ses modèles, Caroline Joblaud, Marguerite est née en 1894 et morte à Paris en 1982.

La petite fille sert souvent de modèle à son père qui la chérit et l'élève avec sa femme, Amélie Matisse, née Parayre. Sa mère biologique, une vendeuse, ne peut en effet assurer son éducation. C'est dans la maison familiale d'Issy où il vient régulièrement pendant la Première Guerre mondiale que le philosophe et critique d'art Georges Duthuit (1891–1973) rencontre Marguerite qu'il épouse en 1923. De cette union, naissent deux fils. Le couple devient l'un des meilleurs connaisseurs de l'œuvre de Matisse.

En avril 1944, Marguerite est arrêtée par la Gestapo pour faits de résistance, torturée et envoyée au camp de Ravensbrück. Mais elle parvient à s'échapper et à se cacher dans les Vosges pendant un bombardement du train par les avions alliés.

Elle travaille au catalogue raisonné des œuvres de son père lorsqu'elle meurt d'une attaque.


Marguerite MATISSE
Nice
Joseph BAVASTRO

2mn

Marin légendaire, surnommé le « Jean Bart niçois », Joseph Bavastro est à Nice le 26 mars 1760 et mort à Alger le 10 mars 1833.

Associé à des armateurs génois, marseillais ou barbaresques, Bavastro affrète des bateaux et s'occupe de commerce maritime. Durant la Révolution et l'Empire, il devient l'ami d'un autre aventurier niçois, André Masséna.

On le retrouve s'adonnant à la guerre de course contre les barbaresques et les Anglais, lors de l'expédition d\'Égypte, ou au siège de Gênes ravitaillant la ville et les navires français. Ses multiples exploits le font admirer de ses hommes et craindre des coalisés, notamment des Britanniques, pourtant maîtres des mers.

Un téméraire double abordage en 1803 près de Gibraltar lui vaut le grade de capitaine et la Hache d'honneur.

Sa vie dissolue de corsaire l'amène pendant la Restauration auprès de Bolivar à l'assaut de la forteresse de Cumana, puis à La Nouvelle Orléans, avant que les affaires le ramènent en Méditerranée où l'amiral Duperré fait de lui son adjoint en 1830, lors de l'expédition d'Alger. C'est là que le bouillant septuagénaire, devenu capitaine du port, se tue à cheval.


Joseph BAVASTRO
Edouard GRINDA

2mn

Médecin de formation, chirurgien en chef des hôpitaux de Nice, Édouard Grinda est d'abord connu pour ses activités politiques.

Il est né le 20 décembre 1866 à Nice et décédé le 28 mars 1959 à Nice.

Adjoint au maire, il se consacre à l'amélioration des équipements sanitaires de Nice. C'est lui qui supervise la construction de l'hôpital Pasteur à partir de 1910. De même, en tant que député des Alpes-Maritimes de 1919 à 1932, Grinda s'intéresse aux questions sanitaires et sociales.

Membre des commissions d'Hygiène, d'Assurance et de Prévoyance, il est le principal créateur du système français d'assurances sociales. Il est nommé ministre du Travail et de la Prévoyance sociale de décembre 1930 à janvier 1931 dans le gouvernement Théodore Steeg.

En 1932, Édouard Grinda se retire de la vie politique et appelle ses électeurs à élire à sa place comme député Jean Médecin.


Edouard GRINDA
Alfred BORRIGLIONE

2mn

Alfred Borriglione a été l'un des plus importants hommes politiques niçois du XIXème siècle, né le 17 février 1841 à Nice et mort le 29 août 1902 à Sospel.

Avocat de formation, il est hostile à l'annexion du comté de Nice à la France et appartient après 1860 au « Comité niçois », prônant l'appartenance de Nice à l'Italie. Ses visées séparatistes le contraignent à l'exil à Gênes.

Aux élections municipales de 1871, Borriglione devient le premier adjoint du maire de Nice Auguste Raynaud et député de Nice-ville en 1876.

Désormais rallié à la France, il soutient Léon Gambetta et Jules Ferry, siège à l'aile gauche au sein de l'Union Républicaine. Il est député de 1876 à 1894, puis sénateur de 1894 à 1902.

En 1878, Borriglione est élu maire de Nice et le reste jusqu\'en 1886, lorsque ses adversaires emmenés par Jules Gilly le font tomber. Les militants du « parti du riz », le journal qu'il créée en 1879, Le Petit Niçois , relaient les idées et les actions d\'un homme politique très combattif et ambitieux pour sa ville.

Sous ses mandats, la ville développe les industries, le tourisme avec les hôtels et les casinos, le port et les équipements collectifs afin d\'accueillir les hivernants et surtout les nombreux ouvriers, fonctionnaires, gens de maison attirés par le plein emploi d'une ville en expansion.


Alfred BORRIGLIONE
Léon GAMBETTA

2mn

Léon Gambetta, né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, est un homme politique français républicain. Membre du gouvernement de la Défense Nationale en 1870, chef de l'opposition dans les années suivantes, il est l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République.

Orateur redouté, il joue un rôle majeur dans la pérennité du régime républicain en France après la chute du Second Empire.

Il accède aux plus hautes responsabilités de l'État : président de la Chambre des députés (1879–1881), puis président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de novembre 1881 à janvier 1882.

À sa mort, son père, un ancien épicier italien retiré à Nice obtint que son fils soit enterré au Château.

Des funérailles officielles lui sont réservées le 12 janvier 1883.

La même année, sa mère et sa tante sont également inhumées dans le tombeau.

Son cœur est transféré à Paris, au Panthéon, le 11 novembre 1920.


Léon GAMBETTA
Emil JELLINEK-MERCEDES

2mn

Emil Jellinek est un homme d'affaires austro-hongrois né le 6 avril 1853 en Moravie et mort à Genève le 21 janvier 1918.

Après avoir fait fortune Jellinek passe son temps entre Vienne, Baden et Monaco dont il est consul d'Autriche-Hongrie.

Passionné par l'automobile, il acquiert plusieurs véhicules dont des Daimler avec lesquelles il participe à des épreuves de la Semaine de Nice sous le pseudonyme de Mercedes. Mercedes est le prénom de l'une de ses filles, le nom de ses villas, notamment celle qu'il achète au 54 de la Promenade des Anglais (où se trouve aujourd'hui l'immeuble « Mercedes »), car Jellinek adore l'Espagne.

En 1898, l'Austro-hongrois ouvre une concession Daimler à Nice. Les modifications techniques qu'il demande à l'usine Daimler s'avèrent payantes puisque les voitures gagnent des épreuves et trouvent de nouveaux riches clients.

Emil Jellinek convainc l'usine que ces modèles portent le nom de Mercedes.

Ainsi, la marque Mercedes naît à Nice en 1902. Il la dépose, se fait appeler Jellinek-Mercedes et obtient l'exclusivité des marchés pour la France et les États-Unis. L'année suivante Jenatzy triomphe dans la course Gordon-Bennett sur sa Mercedes Simplex. C'est alors la période faste pour Jellinek.

Mais, en 1905, le conseil d'administration de l'usine change, Jellinek perd de son crédit, il vend ses parts et le nom de Mercedes.

En 1914 il est injustement accusé par le gouvernement français d'espionnage.

Ses biens sont séquestrés et il doit fuir en Suisse.

Il meurt peu avant l'armistice.

Réhabilité, il est, selon son désir, enterré au Château de Nice.


Emil JELLINEK-MERCEDES
Flaminius RAIBERTI

2mn

Flaminius Raiberti est un avocat et homme politique de premier plan, né le 13 avril 1862 à Nice et mort le 16 décembre 1929.

Issu d'une ancienne famille de noble du comté de Nice, le baron Flaminius étudie le Droit et devient avocat au barreau de Nice. Il se tourne rapidement vers la politique, est élu conseiller général de Contes entre 1901 et 1926, président du Conseil général des Alpes-Maritimes de 1911 à 1926, député de 1890 à 1922 et sénateur de 1922 à 1929. Plus encore que locale, son action a été nationale, puisqu'il est nommé ministre de la Guerre en 1920 par Georges Leygues, puis de la Marine en 1922 par Raymond Poincaré.

Membre de plusieurs commissions, il défend de nombreux projets, travaille sur de multiples rapports concernant l'armée, la marine, les colonies, le budget, l'agriculture, les droits successoraux, la séparation de l'Église et de l'État, etc.


Flaminius RAIBERTI
Hippolyte DEFLY

2mn

Hippolyte Defly est un avocat et grand bienfaiteur de Nice, né en 1794 et mort en 1847.

Issu d\'une famille d'origine savoisienne, son grand-père fut maire de Nice sous le Consulat, de 1802 à 1804, Hippolyte Defly fait partie des notables de la ville.

Durant la période révolutionnaire, ses ancêtres acquirent de nombreux biens immobiliers, des tableaux et objets d'art dont Hippolyte a hérité.

Mort sans enfant malgré deux mariages, il laisse à la municipalité ses collections ainsi qu'un grand terrain au quartier de l'Empeyrat sur lequel est bâti l'hôpital Saint-Roch qui ouvre en 1859 après avoir quitté ses locaux du vieux Nice actuellement occupés par la mairie.

Sa tombe est entretenue par le CHU de Nice.


Hippolyte DEFLY
Edouard CORNIGLION-MOLINIER

2mn

Pilote de chasse, grand résistant, Édouard Corniglion–Molinier a aussi été un homme politique de premier plan.

Il est né le 23 janvier 1898 à Nice et mort le 9 mai 1963 à Paris.

Durant les deux guerres mondiales, Édouard Corniglion–Molinier combat dans les forces aériennes et obtient 14 victoires homologuées. Nommé Général des forces Aériennes Libres, il est compagnon de la Libération et titulaire de nombreuses décorations.

Durant l'entre deux guerres, l'aviateur audacieux a de multiples activités : journaliste à Paris–Soir, producteur de cinéma avec des films tels que Courrier sud , Drôle de drame , L'Espoir .

Ami de personnalités de premier plan comme André Malraux, il entame une brillante carrière politique en 1946. Sous l'étiquette gaulliste, il est élu sénateur de la Seine, député des Alpes–Maritimes de 1951 à 1963 et aussi maire de Roquebillière en 1951.

Ses qualités, tant humaines que techniques, lui valent d'être désigné à des postes ministériels dans plusieurs cabinets : il est chargé du Plan en 1953–1954, des Travaux publics, des Transports et du Tourisme en 1955–1956, de la Justice en 1957, du Sahara en 1958. Corniglion-Molinier est aussi membre de l'Assemblée parlementaire européenne et délégué général permanent de la République de Côte-d'Ivoire en France.

Né dans un train entre Cannes et Nice, il meurt d'une crise cardiaque dans la Caravelle entre paris et Nice, le début et la fin d'une vie particulièrement riche et mouvementée.

À Nice, le prolongement de la Promenade des Anglais en direction de l'ouest, vers Saint-Laurent-du-Var, porte le nom de « Promenade Corniglion-Molinier ».


Edouard CORNIGLION-MOLINIER
Jouan NICOLA

2mn

Jean-Auguste « Jouan » Nicola est un auteur dialectal niçois né le 13 octobre 1895 dans le vieux-Nice et mort à Tende le 4 décembre 1974.

Employé au Bureau d'hygiène de la ville, il écrit également de nombreuses chansons, revues et pièces de théâtre en niçois qui lui valent une grande popularité et le titre de « mestre d'obro » du Félibrige en 1957.

Nicola fonde en 1925 le groupe théâtral et folklorique La Ciamada Nissarda qu'il préside jusqu'en 1954.

Journaliste, il collabore à L'Éclaireur du soir, Le Petit Niçois, L'Armanac Nissart …, dirige La Ratapignata de 1934 à 1938, anime des causeries à Radio-Nice.

Jouan Nicola a retrouvé des airs oubliés ( Lou Tint dòu Moulin …) et rassemblé ses chansons dans deux recueils : Li Cansoun dòu cabanoun en 1927, et La Muse niçoise en 1946.

Les vingt-cinq pièces de théâtre qu\'il a écrites ( L'Oncle Tacadoli , Lou Tulipan , Lou Parasole , Campagnolo …) ont toutes été interprétées par La Ciamada nissarda.


Jouan NICOLA
Charles GARACCI

2mn

Charles Garacci est un peintre niçois né en 1818 à Nice et mort en 1903.

Artiste peintre formé à Turin et à Rome, il succède au chevalier Barberi en tant que directeur de l'école municipale de dessin de Nice. Il est l'auteur d'œuvres religieuses telle La Déposition du Christ ornant l'église Sainte-Rita, de portraits comme celui de Garibaldi conservé au musée Masséna, de fresques comme celle d'Adonis ornant la maison de la rue Eugène-Mô et d'aquarelles pittoresques de paysages niçois.


Charles GARACCI
Jules FEBVRE

2mn

Jules Febvre a été un important architecte et édile de la ville, né le 4 décembre 1859 à Nice et mort le 24 octobre 1934 à Nice.

Reçu major de la promotion 1884 de l'École nationale des beaux-arts de Paris, il suit des cours de l'École d'Architecture et devient architecte diplômé par le gouvernement en 1890.

De retour à Nice, il dresse les plans de nombreux immeubles et villas, remporte le concours du Monument du Centenaire édifié en 1893. Choisi comme architecte de la mense épiscopale, il dessine de nombreuses églises, comme Notre-Dame-Auxiliatrice et Notre-Dame du Perpétuel Secours.

En mai 1912, il devient conseiller municipal sur la liste du général Goiran et s'occupe de l'urbanisme niçois. C'est grâce à son rapport que la ville acquiert la villa Masséna et le fait transformer en musée.

En 1929, devenu premier adjoint de la municipalité Jean Médecin, il a pour délégation les travaux, écoles et bâtiments publics. Sous ses ordres les grands projets édilitaires de l'entre-deux guerres sont initiés, ouvertures des grands axes, dessertes des collines, assainissement, espaces libres et jardins, équipements collectifs…

Dans le domaine privé, il est l'auteur de bâtiments importants comme la Riviera, l'hôtel Majestic, la Caisse d'Epargne et de la Société Générale, etc.
famille_lenval


Jules FEBVRE
Famille LENVAL

2mn

L'industriel polonais Jean Ladislas Lœwenstein, baron de Lenval, a été l'un des principaux philanthropes de Nice, né à Varsovie en 1836 et mort à Tœscheldorf en 1900.

Issu d'une riche famille de banquiers, il épouse Marie Hélène de Kronenberg dont le père avait fondé le premier hôpital d'enfants à Moscou. Jean Ladislas est fait baron de Lenval en 1881 par le prince de Saxe-Cobourg-Gotha. Pour raison de santé, le couple s'installe à Nice et achète la villa Stirbey sur la Promenade des Anglais.C'est là que meurt le 9 novembre 1883 leur fils, Léon Mieczyslaw âgé de onze ans, qui est enterré au Château. L'année suivante, les Lenval décident de consacrer 150 000 francs or à la création d'un hôpital pour enfants à Nice. L'Hospice Lenval est inauguré le 22 mars 1888.

Reconnue d'utilité publique le 8 mai 1894, la fondation n'a cessé de se développer grâce à des dons.

Le 7 août 1896, le ministre de l'Intérieur remet au baron une médaille d'or pour services exceptionnels rendus à l'assistance publique. Il est inhumé au Château le 12 octobre 1900 auprès de sa femme et de son fils.


Famille LENVAL
Antoine RISSO

2mn

Antoine Risso a été l'un des principaux naturalistes niçois, né à Nice le 8 avril 1777 et mort le 25 août 1845.

Très tôt passionné par l'histoire naturelle, il commence sa carrière comme apprenti de laboratoire, puis jardinier en chef de l'École centrale des Alpes-Maritimes. En 1802, Risso obtient ses examens de pharmacie et peut alors travailler à l'hôpital de Nice. En 1811, il est nommé professeur au lycée de Nice et à l'École préparatoire de Médecine. Il s'occupe également du jardin botanique de la ville. Ses recherches l'amènent à correspondre avec les plus grands naturalistes de son temps, tels Lamarck et Cuvier, à appartenir à vingt-sept sociétés savantes. Outre de nombreux articles, Risso publie plusieurs ouvrages sur les poissons, les mollusques et la flore de la région. Il découvre une cinquantaine d'espèces auxquelles il donne des noms de Niçois célèbres, comme la murène Cassini ou le pleuronecte Lascaris.

Aujourd\'hui, une école, un collège et un boulevard portent son nom à Nice.

Enfin son épithète, « Rissoa », a été donnée à plusieurs coquillages, poissons et à un oranger de Ceylan.


Antoine RISSO
Agathe SASSERNO

1mn

Agathe-Sophie Sasserno est une poétesse niçoise, née le 3 octobre 1810 à Nice et morte le 6 juin 1860.

Fille du lieutenant-colonel Louis Sasserno, ancien aide de camp d'André Masséna, général d'Empire, elle est également une cousine du peintre niçois Jean-Baptiste Biscarra.

Elle écrit son premier poème, « Le Vieux soldat » à l'âge de quatorze ans pour distraire son père et obtient à cette occasion, de nombreux éloges qui l'incitent à poursuivre dans cette voie. La jeune fille publie son principal recueil, Les Sylphides , à l'âge de 24 ans. Remarquée par les grands écrivains et poètes romantiques, comme Hugo et Lamartine, avec qui elle entretient une correspondance, Agathe Sasserno écrit sa poésie en français.

Dans les années 1840, elle s'enthousiasme pour la guerre d'indépendance de l'Italie et pour l'un de ses héros, Giuseppe Garibaldi. La poétesse publie alors plusieurs œuvres louant sa patrie d'élection comme Chants sur l'Italie .

Elle meurt peu de temps avant l'annexion de Nice à la France en 1860.


Agathe SASSERNO
Cénotaphe de l'OPERA

2mn

Cette grande pyramide a été érigée à la mémoire des victimes qui périrent dans l'incendie de l'Opéra de Nice le 23 mars 1881.

Les noms des 59 dépouilles dénombrées qui ont fait l'objet de funérailles sont inscrits sur trois plaques.

On a parlé alors de 200 victimes, mais tous les corps n'ont pu être retrouvés.

À l'endroit même où les 59 victimes ont été enterrées, la municipalité du général Goiran décide en 1912 d'ériger un cénotaphe en forme de pyramide. Leurs restes y sont transférés le 11 décembre et bénies par Mgr Rémond, l'évêque de Nice.


Cénotaphe de l'OPERA
Ilhami HUSSEN-PACHA

2mn

Descendant de la prestigieuse dynastie royale égyptienne de Méhémet Ali, Ilhami Hussein Pacha est né à Istanbul en 1899 et mort à Nice le 22 octobre 1992.

Hussein est un noble turc qui acquiert le titre de pacha et une immense fortune en épousant en 1927 la princesse Chevekiar, la belle-mère du roi Farouk. Lorsque Nasser prend le pouvoir en 1952 son palais égyptien est confisqué et vendu. Veuf, Hussein Pacha habite alors à l'Hôtel de Paris à Monte-Carlo et vit à la manière d'un personnage de roman d'Henry James, se remariant avec une milliardaire américaine.

Richissime, très cultivé et grand collectionneur, il rachète au début des années 1960 avec son épouse la splendide villa Sylvia du cap Ferrat construite par l'artiste américain Curtis. Le couple la renomme villa « Baïa dei Fiori ». Il la décore de mobilier XVIIIe siècle, de tableaux de maîtres, de porcelaines de Chine, des pièces de collection dont le nombre et la qualité ont nécessité cinq jours de vente aux enchères lors de leur dispersion en mars 1993.


Ilhami HUSSEN-PACHA
Anita GARIBALDI

2mn

Ana Maria de Jesus Ribeiro, plus connue sous le nom d'Anita Garibaldi, est une héroïne du Risorgimento, la guerre d'indépendance de l'Italie au XIX e siècle.

Née au Brésil le 30 août 1821, elle meurt à 27 ans, en Italie le 4 août 1849.

Elle est l'épouse du héros de l'unité italienne Giuseppe Garibaldi, rencontré en 1839, lors de l'exil de ce dernier en Amérique latine où il participe à la révolution du Rio Grande. La jeune fille tombe amoureuse du jeune piémontais. Habile cavalière, elle forme le jeune matelot qui, de son côté, l'initie à la technique militaire. Ils commencent leur vie commune en combattant les forces impérialistes.

En 1842, ils se marient et ont quatre enfants dont Menotti et Ricciotti Garibaldi. Anita a toujours fait preuve d'un soutien indéfectible envers son mari. En 1847, elle le rejoint avec ses enfants pour être près de lui au cours de la guerre d'indépendance de l'Italie.

Pourchassée alors qu'elle est enceinte et malade elle finit par succomber à une fièvre typhoïde près de Ravenne. Au cours des dix ans d'exil de Garibaldi, les restes d'Anita sont exhumés sept fois avant d'être transférés à Nice en 1859. De nombreux monuments sont érigés à sa mémoire, notamment à Laguna, sa ville natale au Brésil.


Anita GARIBALDI