Archives Nice Côte d'Azur
Les Archives Nice Côte d’Azur ont pour mission de collecter, de conserver, d’évaluer, d’organiser, de décrire, de communiquer, de mettre en valeur et de diffuser les documents produits par les services municipaux et ceux de l’établissement public intercommunal ainsi que les documents d’archives privées remis à la Ville ou à la Métropole, ou acquis par elles.
Les Archives Nice Côte d’Azur accueillent les usagers souhaitant consulter les fonds d’archives pour faire valoir leurs droits ou aux fins de documentation historique d’une recherche personnelle ou professionnelle.
Les Archives Nice Côte d’Azur accueillent également le public dans le cadre d’expositions temporaires ou d’animations culturelles diverses.
Conservées dans la sacristie de la cathédrale Sainte-Marie du Château, les archives de Nice sont mentionnées dès le XIIIe siècle dans les statuts de la Ville. Le plus ancien document présent dans le fonds est une « charte-partie » d’Alphonse Ier, roi d’Aragon et comte de Provence, reconnaissant la paix avec les Niçois et confirmant leur consulat (juin 1176). Les fonds semblent s’être ensuite enrichis assez régulièrement des principaux documents produits par les agents et services municipaux.
C’est en 1963 que les Archives municipales emménagent dans l’ancienne villa « Les Palmiers » surnommée « Palais de Marbre », à Fabron. Très vite saturé, ce site est doublé en 1984 d’une annexe destinée à accueillir les versements d’archives contemporaines, dans l’ancien bâtiment des Archives départementales, à Cimiez. Seul le site de Fabron est ouvert au public, les documents conservés sur site distant y étant acheminés sur réservation pour la consultation en salle de lecture.
Les Archives métropolitaines sont beaucoup plus jeunes puisque le service a été créé en 2005. Les fonds d’archives métropolitains sont récents : constitués, dans leur grande majorité, d’archives administratives de la CANCA (communauté d’agglomération), puis de la CUNCA (communauté urbaine) et des communautés de communes des Coteaux d’Azur, de La Tinée, des stations du Mercantour et de Vésubie-Mercantour et enfin de la Métropole, ils se sont enrichis au fur et mesure de l’élargissement des compétences de l’établissement public de coopération intercommunal.